Pour celles et ceux qui n’ont pas d’accès facebook ou pour retrouver tous les petits conseils du jour, voici ceux qui ont été publiés au quotidien sur ma page facebook durant la semaine du 18 au 22 décembre 2017. Retrouvez plus de conseils au quotidien.
Lundi 18 décembre
Il arrive que nous soyons pris dans un esprit de compétition qui nous pousse à vouloir trop en faire, tournés vers des résultats extérieurs. Nous perdons alors le contact avec nous-même à force de toujours courir après quelque chose d’autre pour exister. Cela peut-être excitant de se sentir grisé et pris dans le tourbillon de la vie, mais ce qui pousse à toujours vouloir se prouver et prouver aux autres qu’on le vaut bien finit par l’épuisement ou si on échoue par de la frustration. Pour rester numéro un il faut toujours guerroyer, c’est le monde des demi-dieux dans la ronde samsarique, qui se jaugent à la hauteur des ennemis avec lesquels ils entrent en compétition. Je vaux à la hauteur de l’ennemi que je veux vaincre. C’est la course! Cela peut-être sans fin et au final peu rassurant car il y aura toujours d’autres meilleurs que soi qui nous dépasseront. Lorsque la déprime survient ou le burn out, il faut alors regarder au fond de soi, avec la sensation de ne pas savoir en réalité ce qu’on veut vraiment ni qui on est. A l’autre extrémité il y a ceux qui ne veulent pas trop en faire, ne pas trop se bouger, se démener. C’est une autre stratégie tout aussi catastrophique. On reste en retrait, sans s’impliquer dans quoi que ce soit, on démissionne en quelque sorte de la vie. Cela génère de la faiblesse, des angoisses chroniques car à force de ne rien confronter on finit par avoir peur de tout sans raison. Cela crée des ambiances mortifères, d’inertie et de mollesse. Intérieurement on ne sent constamment en échec. Les extrêmes sont des états de fascination qui exercent sur tout notre être un grand pouvoir négatif. La personne qui a l’esprit de compétition est sur un flux tendu, même et surtout corporellement, avec beaucoup d’énergie expansive et de muscles contractés. La personne qui laisse passer sa vie semble dénuée d’énergie, sans défense, son corps s’affaisse, son dos se voûte, elle fait tout pour ne pas être remarquée. Le sentiment intérieur est celui de se sentir tout petit et très limité. Nous pouvons essayer d’élargir notre vision, notre conscience de sorte à voir ces extrêmes, leur fascination potentielle. Nous pouvons dans cette conscience ouverte nous demander quelles sont nos réelles motivations derrière ces attitudes? Il y a sûrement des bénéfices secondaires à reproduire toujours les mêmes stratégies. Est-ce, en étant hyperactif, de valoriser l’image de soi? Est-ce, en ne faisant rien de trop, de ne pas être dérangé par l’inconnu et le changement? Dans la vie quotidienne, soyons attentifs aux signaux du corps qui nous indiqueront si nous sommes en surchage ou au contraire inhibé, dans les deux cas le courant est bloqué, l’énergie vitale circule mal. Aujourd’hui je vous propose de reconnaître ces comportements le plus tôt possible en étant à l’écoute de votre corps, en sentant les crispations, ou même en percevant comment le corps devance certaines attitudes mentales ancrées comme des mémoires qui se répètent automatiquement. Soyez attentif aux signaux émotionnels à partir de votre ressenti corporel qui vous indiquent qu’une stratégie se met en place. Si vous écoutez votre ressenti, rencontrez et entrez en relation avec votre émotion, vous pourrez entendre ce qu’elle a à vous dire, vous pourrez laisser aller certains automatismes. Utilisez la marche, comme en méditation, c’est-à-dire marchez comme si vous aviez déjà atteint votre but, dans la détente et la présence. Utilisez l’énergie du corps pour revenir à l’instant présent, la tête dans les pieds en train d’embrasser la terre. Et respirez. Marchez pour vous élargir, pour revenir à vous, pour dégonfler la baudruche du “trop ou pas assez”. Laissez l’énergie circuler à nouveau. L’essentiel est d’agir au bon moment avec l’énergie nécessaire sans que cela vous coûte d’une manière ou d’une autre. Aujourd’hui écoutez la sagesse de votre corps, faites lui confiance pour vous défaire des attitudes extrêmes qui vous fascinent et vous éloignent de vous-même. Bonne écoute!
Mardi 19 décembre
Combien de sensations, de pensées, d’images et d’idées transitent dans l’aéroport de notre esprit chaque jour? Essayez pendant quelques minutes de compter. Voyez comme une pensée en entraîne une autre, au point que vous finissez par ne plus savoir laquelle vous suivez. Toutes ces pensées accaparent notre attention et consomment toute notre énergie de jour comme de nuit. Nouveaux projets, nouvelles idées, nouvelles solutions à trouver, l’esprit ne cesse de monologuer et vous voilà parti pour une destination que vous n’aviez pas souhaité, bien loin de l’instant présent. Par la méditation, nous pouvons aborder ces pensées de différentes manières. En voici une qui est très directe. Puisque ces pensées ont lieu dans le présent, inutile de chercher à les évincer, nous pouvons au contraire décider d’entrer directement dans celles-ci, permettant à la pensée d’être ce qu’elle veut être. Rien n’existe indépendamment de l’esprit, il n’y a donc rien à exclure, à considérer comme obstacle. Cela ne peut générer que conflits et violence. Nous devons nous y prendre autrement. Au lieu de résister à une pensée, prendre un peu de recul, juste ce qu’il faut, se détendre et l’ouvrir comme une noix observant minutieusement ses détails : sensations subtiles, réactions, jugements, évaluation. Vous pouvez même observer en craquant la noix la tendance à l’origine de la fixité et le pourquoi de la récurrence de certains modèles de pensées. C’est ce qui s ‘appelle voir, la vision profonde. Vous exercez une attention lucide et pleine qui ne cherche pas à faire quelque chose de la pensée mais l’observe, se tient en son centre. La pensée alors disparaît en tant que pensée, relation d’un sujet à un objet, et vous êtes dans une ouverture très vive et très alerte. En ce centre totalement spacieux il n’y a plus rien à saisir. Vous pouvez y reposer, avec une conscience aiguë. Vous finissez par expérimenter une telle ouverture que vous ne vous focalisez plus sur le fait qu’il y ait ou non des pensées. Longtemps cette question: j’ai toujours des pensées, je ne médite pas comme il faut, qu’est-ce qui ne va pas? fait partie des inquiétudes du méditant. Oui bien sûr qu’il y a des pensées, ce n’est pas un problème. Le problème est leur fascination qui font qu’en les suivant on se retrouve, sans s’en rendre compte, au pays des carrés plongeants alors qu’on voulait aller au paradis des cercles bien ronds. Mais au final que ce soit l’un ou l’autre, on est frustré et on tourne en boucle. En apprenant à regarder autrement nos pensées, nous y verrons un trésor inestimable d’acuité et de subtilité. Aujourd’hui je vous propose, quelle que soit l’expérience qui se manifeste en vous, de l’ouvrir, de la craquer comme une noix pour regarder à l’intérieur comment c’est. En vous unissant ainsi aux pensées et aux émotions, elles disparaîtront comme obstacle. Votre attention sera décuplée, vous aurez un sentiment d’intégration, de force et de bien-être. J’aime cette image dans les contes de fées, de la princesse qui part en mettant ses robes de soleil, de lune et d’étoiles dans une coquille de noix pour se rappeler qui elle est, sous sa peau de toutes fourrures. Symboliquement, pour vous donner quelques brefs indices, la robe de soleil est celle de la conscience, la robe de lune, celle des émotions, la robe d’étoiles, celle des sensations. Toutes ces images ont des résonances spirituelles plus profondes qu’on ne l’imagine. Simplement aujourd’hui, ouvrez une noix, en cette période de Noël, vous en avez sûrement dans un panier à côté des oranges non? après avoir goûté la peau d’orange de la pleine conscience, ouvrez une noix, regardez à l’intérieur et voyez ces savoureuses circonvolutions comme les connexions illimitées de votre esprit. Imaginez une noix c’est tout petit et cependant on peut y ranger des robes cosmiques! alors ne me dites pas que vous n’êtes qu’une pauvre chose démunie. Aujourd’hui rappelez-vous que vous êtes une conscience spacieuse de lumineux et vivants réseaux. Vous pouvez ouvrir chaque expérience pour regarder dedans, la devenir et la laisser se dissoudre et rayonner. Comprenez bien de quoi il s’agit et entraînez-vous. Encore mieux, si vous le pouvez, venez pratiquer au nouvel an avec nous, nous casserons des noix ensemble. Aujourd’hui sortez vos robes pour aller danser au bal de l’instant. Bonne ouverture!
Mercredi 20 décembre
C’est la période des fêtes et des cadeaux.Chacun cherche des idées qui feront mouche. Je vous propose une idée de cadeau qui ne coûte pas cher et qui pourra toucher n’importe quel destinataire. Il est une pratique qui consiste à se réjouir des qualités d’autrui. Pourquoi ne pas manifester cette joie de l’autre en lui donnant forme, en concrétisant le mouvement de notre coeur? lorsque l’on est invité il est d’usage de ne pas arriver les mains vides et d’offrir par exemple un bouquet de fleurs. Aujourd’hui, j’aimerais partager avec vous comment confectionner un bouquet de qualités. Pour cela il vous faut du papier, des crayons de couleur et toute autre accessoire d’embellissement à votre goût et à votre portée, de l’huile de coude, un peu, et surtout beaucoup de joie au coeur. Découpez des petits morceaux de papier autant que vous voulez – soyez généreux- sur chacun vous écrirez une qualité (ou cela peut être aussi un souhait) en pensant à une personne en particulier car le bouquet final sera pour elle. Roulez les petits morceaux puis il vous faut trouver un support pour les accrocher et les faire tenir. Cela peut être du papier tout simplement que vous façonnerez pour qu’il soit la tige rigide sur laquelle vous collerez ou agraferez vos boutons de fleurs. Vous pouvez aussi prendre des petites branches ramassées à l’extérieur pour suspendre vos rouleaux. Faites preuve de créativité, d’ingéniosité, de ténacité en pensant à l’autre qui le recevra. L’idée est quand même que cela ressemble à un bouquet ou des fleurs en pot oui bien sûr, à vous de voir la forme définitive. Une fois terminé, vérifiez que votre composition est harmonieuse, demandez-vous est-ce que j’aimerais recevoir un bouquet comme celui-ci? Alors vous êtes prêt à l’offrir. La personne pourra dérouler et lire les souhaits à son intention ou les qualités, ou prendre le temps de la surprise et du petit étonnement quotidien en ouvrant un petit rouleau chaque jour. Vous pouvez aussi faire coïncider ce bouquet avec un événement particulier, pensez par exemple à l’offrir en anniversaire avec autant de rouleaux que l’âge de la personne ou d’années que vous la connaissez. Voilà un cadeau qui , assurément, marquera les coeurs et les esprits d’une pierre blanche. Alors aujourd’hui commencez à penser à la réalisation de cette idée, pour qui? pour quoi? fondamentalement vous vous adressez au meilleur de vous en miroir du meilleur de l’autre. Vous offrez réellement vos propres qualités, celles que vous avez mises dans la réalisation de ce petit ouvrage, tout de simplicité et de sincérité. Comme la petite fille du conte “les souliers rouges”qui était pauvre et n’avait rien d’autre que ses petits souliers rouges, pas les plus beaux du monde ni les plus chers, mais les siens auxquels elle tenait plus que tout, car elle les avait confectionnés elle-même. Lorsqu’on les lui prit, qu’on les troqua contre des souliers vernis tout neufs, ce fut le début de la fin comme on dit, cela devint son obsession et sa perte. Alors exprimons ce que nous avons à exprimer. C’est l’intention du coeur qui touche l’autre plus que la valeur extérieure d’un objet, même si rien n’empêche de coupler les deux. C’est le cadeau de vous dans le cadeau qui compte. Essayez et témoignez de l’effet de ce bouquet à deux francs six sous sur la ou les personnes choisies. Bonne pratique de la générosité créative!
Jeudi 21 décembre
L’hiver du coussin dénude notre ego. Chaque jour, nous nous rendons compte combien nous sommes prisonniers des images de nous-même. Nous nous inquiétons sur ce que nous sommes et sur l’image que nous voudrions que les autres aient de nous. En décelant et en observant ces images, nous affûtons notre discernement et nous commençons à mieux connaître les caractéristiques de nos façons d’agir, de bouger, de parler etc. Les images de nous-mêmes ont tendance à nous définir, à enfermer notre identité dans des repères parfois si restreints que nous ne savons plus faire face à de nouvelles situations, nous sommes toujours ramenés vers le même type de comportement. Nous sommes de moins en moins libre. Or le temps que nous passons à nourrir ces images est source d’une insatisfaction croissante. Il se peut que nous ne nous sentions pas assez bien, assez beaux, assez aimables, assez ceci ou cela, mais le serons nous jamais vraiment? Que serions nous sans ces images qui nous accaparent? un bon moyen est de lâcher les miroirs, réellement. Ne pas se regarder se regarder. Bien que contrôlantes, ces images n’ont aucune réalité en elles-mêmes. Nous pouvons les écouter avec moins de conviction. Un peu comme si nous découvrions qu’un ami à qui nous faisions confiance nous avait menti depuis longtemps. Beaucoup de prises de conscience sur le coussin arrivent ainsi : ce que nous prenions pour argent comptant, pour amitié absolue n’était en fait qu’un leurre. Nous sommes alors moins pressés d’accorder notre confiance. Lorsque, dans une situation douloureuse, vous vivez des émotions avec intensité, essayez de les voir émerger et commencer à se cristalliser. Laissez-les être intenses, fortes, puissantes, tellement que vous pourriez presque les toucher. Dans cet espace où l’attention est au summum de son acuité vous pourriez être fasciné, faites alors juste un pas de côté pour continuer à regarder. Vous sentirez que vous pouvez donner moins d’énergie à la fabrication de ces images, qu’elles sont sans substance et se dissolvent naturellement. Etre moins fixé sur les images de soi vous rendra plus aptes à choisir votre état intérieur, votre humeur. Si vous êtes triste, pénétrez dans la tristesse que vous ressentez, étreignez-la totalement sans réserve ni jugement. Puis soudain, sautez de l’autre coté de la rivière, soyez heureux. Même si au début vous ne vous sentez pas heureux, l’espace ouvert du vivant finira par vous immerger dans la détente déjà là, le relâchement de toute saisie. Cette attitude intérieure peut aussi être une ressource face aux émotions d’une personne que vous aimez, ou d’un enfant. Face au débordement émotionnel, ouvrez-les bras, étreignez, accueillez totalement, sans reproche ni distance, permettez à l’autre de vivre pleinement, de faire face et de recontacter l’espace vivant de sa propre énergie qui pourra à nouveau se répandre dans tout son être. En étreignant totalement et sans fascination, vous vous sentirez complet, entier, simplement tel que vous êtes. Et vous en donnerez la possibilité à d’autres aussi. Cette expérience est directe, sans intermédiaire, elle n’a rien à voir avec l’idée d’accepter. Elle est bien au-delà et en même temps beaucoup plus proche et facile à réaliser. Il faut juste sauter le pas. Aujourd’hui, lâchez les miroirs de vous même dans lesquels vous vous perdez afin de voir réellement la nature de ce qui vous contrôle intérieurement. Pensez à étreindre directement ce qui vient. Vous découvrirez alors, dans le mouvement naturel de l’étreinte, que vous êtes capable de vous ouvrir sans effort à tout ce qui arrive. Vous pourrez sauter de l’autre côté de la rive, peut-être même vivrez vous les deux côtés en même temps: tristesse et joie en même temps, colère et calme en même temps, etc. c’est que vous serez posé dans l’attention libre et dégagée qui tout embrasse. Bonne étreinte !
Vendredi 22 décembre
Récemment j’ai lu l’article de Bonnie Ware, infirmière australienne en soins palliatifs. Elle y décrit les cinq regrets principaux qui reviennent chez pratiquement toutes les personnes avant de mourir. Le premier est de ne pas avoir eu une vie fidèle à leurs attentes. Leur regret est d’avoir mené une vie qui faisait plus plaisir aux autres qu’à eux-mêmes. De sorte qu’ils n’ont pas réalisé la moitié de leurs rêves. Ils regrettent les choix faits et non faits. Aussi de ne pas avoir su réaliser à temps que la bonne santé apporte une vraie liberté. Le second est d’avoir travaillé si dur, c’est un regret très présent chez les patients masculins. On n’a pas vu la vie passée ni les siens grandir parce qu’on a passé tout son temps à travailler. Puis quand vient le moment de la retraite on s’aperçoit que les années ont défilé, peut-être même ne peut-on profiter de ce moment alors arrivé à cause d’une maladie. Le troisième est de ne pas avoir eu le courage d’exprimer ses sentiments. Le quatrième est de ne pas être resté en contact avec ses amis. Le cinquième est de ne pas avoir choisi le bonheur, de réaliser que le bonheur est un choix. Ces cinq regrets principaux expriment ce que nous savons tous intuitivement mais que nous oublions quotidiennement. L’existence humaine est précieuse, particulièrement la bonne santé est une opportunité de liberté. Nous le réalisons lorsque nous la perdons. Souvent pris dans nos plaintes, nous ne voyons pas notre chance. Il arrive que des personnes malades soient plus courageuses et vivantes que de bien portantes parce que la mort les a frôlées et données plus de conscience d’apprécier sans tarder l’instant présent. Nous remplissons nos vies mais au final, elles se vident. Il est fréquent lors de retraite professionnelle, après le soulagement d’arrêter et d’avoir enfin du temps pour soi de réaliser que se retrouver avec soi amène de la déprime. On ne peut plus s’éviter. On doit faire des bilans. On doit faire face au deuil de ce qu’on a été, des choix faits et pas faits. On est confronté aux regrets de ne pas avoir fait différemment, plus en accord avec ses priorités intérieures. On doit se réinventer autrement. On a pu donner beaucoup d’énergie pour ne pas décevoir les autres et on a peut-être laissé de côté ce qui comptait vraiment pour nous. Mais aurons nous encore le temps? Nous avons planifié ce moment et peut-être allons nous tomber malade et mourir plus tôt que prévu. L’importance des liens d’amitié prend sa valeur, la simplicité des moments partagés prend son sens, surtout lorsque le lien social nous isole, à cause de notre âge ou de notre nouvelle situation de jeune retraité, comme disent les publicités. L’urgence d’exprimer ce que nous ressentons apparaît alors comme une évidence, de faire du bien aux autres, de dire enfin, que risque-ton? On se retrouve soudain à rire de ses peurs, des images de soi, des croyances qui nous ont barré la route. On réalise que chacun peut disparaître à tout moment., nous mais aussi les autres. Oser parait le chemin qu’il aurait fallu prendre. Peut-être n’est-il pas trop tard? Quant au bonheur, si nous l’avons attendu des conditions extérieures, il n’était pas toujours au rendez-vous? il est dans ce travail sur notre esprit qui nous fait nous questionner sur ce que nous sommes profondément. Une voie spirituelle oeuvre dans le même sens que la mort : nous faire réaliser que nous sommes beaucoup plus libre que nous ne le pensons. C’est au final l’enseignement de la mort : tu étais libre, et tu as fait comme si tu étais constamment enchaîné. Aujourd’hui je vous propose de vous interroger sur ces regrets et de voir comment ils résonnent en vous, dans votre vie actuelle. Y-en-t-il d’autres pour vous? que répondre à :
– Ai-je vécu une vie fidèle à mes attentes? – Ai-je été totalement accaparé par le travail au point de négliger d’autres choses? – Ai-je eu le courage d’exprimer mes sentiments? – Suis-je resté en contact, ai-je maintenu le lien avec des personnes qui comptent pour moi? – Ai-je su choisir d’être heureux?
je rajouterai :
– Qu’ai-je fait de ma liberté?
Vous remettrez vos réponses à l’impermanence qui les confiera à la précieuse existence humaine dont le karma exprimera les qualités du corps, de la parole et de l’esprit à cultiver pour agir avec l’intention du bonheur pour soi et pour autrui. Bonne pratique sans regrets!
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