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Conseils au quotidien – semaine du 14 au 18 mai

Dernière mise à jour : 9 oct. 2022

Pour celles et ceux qui n’ont pas d’accès facebook ou pour retrouver tous les petits conseils du jour, voici ceux qui ont été publiés au quotidien sur ma page facebook durant la semaine du 14 au 18 mai 2018. Retrouvez plus de conseils au quotidien.

Lundi 14 mai



Attendre dans la lumière la tendresse à venir quand elle n’est pas là – aller à l’essentiel des ombres déglacent les ondes – mais qu’est-ce que l’essentiel? Ce qui est là avant moi avant toi avant nous – avant les pirouettes des concepts – ressens la chaleur du coeur où perle une goutte de vacuité somme une larme au bord des yeux – belle journée à l’inspir de l’attention aimante malgré moi malgré toi malgré nous – aujourd’hui retrouver ce lieu où tout est non lieu –

 

 Les traumatismes vécus par nos ancêtres à partir des grands-parents et au-delà de ceux-ci peuvent avoir un impact sur nos difficultés actuelles. Lorsque vous avez l’impression de subir encore et encore des croyances qui vous limitent et génèrent des émotions toxiques ou encore des sensations négatives, qui entraînent maladies et handicaps de toutes sortes, il peut être bien d’aller regarder du côté des ancêtres.

Les recherches actuelles en épigénétique (voir Réparer les pots cassés), sont tout-à-fait passionnantes de ce point de vue et sont l’espoir de guérison ou en tous cas de soulagement de différentes formes de souffrances, déjà émotionnelles et quand on sait leur force de frappe, on prend tout cela très au sérieux. Ce que je voudrais souligner ici, car le sujet est vaste et je l’aborderai plus en détails dans les ateliers, c’est l’importance des émotions et de notre ressenti personnel au regard des liens transgénérationnels. Si nous ne pouvons changer les autres, nous pouvons agir sur nous-même. Nous héritons dans nos cellules, dès notre naissance, et peut-être dès la conception, d’influences émotionnelles, venues du passé, transmises d’inconscient à inconscient, c’est une autre façon de le dire. De nouvelles thérapies émergent de ce champs de recherche. Nouvelles et en même temps déjà connues, la nouveauté venant parfois de l’association pertinente de divers moyens, comme dans les Racines de la présence où nous allions méditation, constellations, eft, intelligence symbolique. Le but est toujours comment soulager la souffrance avec intelligence, plutôt que d’être attacher à sa propre grille de lecture. Travailler avec les blocages psycho-biologiques et énergétiques peuvent agir ici et maintenant et nous aider de façon efficace. Evidemment, nous parlons ici de traitement des traumatismes émotionnels mais qui ont un impact, de toute façon, sur la totalité de notre être. Précisons aussi que ce n’est pas parce que nous parlons du passé, et des liens avec des ancêtres dans nos lignées que nous n’avons peut-être même pas connus, nous cherchons l’ancêtre racine, cela peut remonter à très loin, qu’il nous faudra autant d’années pour nous soigner. Heureusement non! Aujourd’hui je vous invite à partir d’un problème récurrent que vous ressentez comme faisant partie de vous, et vous gênant dans votre vie, quel que soit le domaine, d’aller regarder du côté des vos lignées, à partir de vos grands-parents maternels et paternels et de vous interroger sur les événements qu’ils ont vécus, leurs relations, leurs échecs, leurs réussites, leurs maladies, leurs peurs etc et de voir quelles croyances ils en ont déduit, parfois bien sûr de façon tout-à-fait inconscientes. Voyez par lequel ou laquelle de ces ancêtres vous vous sentez intuitivement attiré. Il peut y en a voir plusieurs et d ‘autres derrière eux. Pressentez si cela est le cas. Qu’est-ce qui vous a été transmis? Pouvez-vous faire un lien avec vous, vos difficultés actuelles, vos croyances et vos émotions? Y-a-t-il des résonances qui vous ouvrent des pistes? Notez ces précieux renseignements et prises de conscience. C’est une piste mais ne vous arrêtez pas là. Ayez le désir d’aller plus loin, de regarder en profondeur et d’agir ensuite. Comment? Si vous souhaitez vous libérer de l’impact émotionnel laissé par des ancêtres, par des traumatismes que vous n’arrivez pas à identifier ou dépasser, je vous invite à me rejoindre pour deux week-end exceptionnels, l’un à Paris les 16 et 17 juin, l’autre au Hameau de l’étoile, près de Montpellier les 7 et 8 juillet. Nous pourrons traiter les traumatismes générationnels en lien avec vos problèmes actuels, par les Constellations familiales conjointes à la pratique de l’eft (emotional freedom therapy) et de la pleine présence. Ce seront des moments forts et inoubliables. Vous repartirez avec la possibilité de continuer, en auto-traitement, le travail sur la libération et la transformation des traumas émotionnels. A bientôt!

Mardi 15 mai

Si nous voulons changer notre vie, c’est-à-dire aller vers moins de souffrance, nous devons changer nos perceptions, et pour changer nos perceptions nous devons changer nos croyances, elles-mêmes liées à des émotions, des chocs ou traumas émotionnels, nous traversant mais pouvant aussi être liées aux générations qui nous ont précédées. De nombreux facteurs influent sur notre existence, mais il n’est pas nécessaire de s’en faire une montagne en se disant qu’on n’arrivera jamais à tout défaire de ces noeuds inextricables, à n dimension. Ce n’est pas nécessaire de tout chambouler, à vous de voir ce qui a besoin d’être examiné. Personne d’autre que vous ne le sait. Et c’est cela l’accompagnement, une sorte d’accouchement, quand quelqu’un vous aide à vous dire la vérité. C’est toujours vous qui la connaissez mais l’avez-vous bien ressentie? Posez-vous – Prenez le temps. Et pour changer, nous devons apprendre à nous aimer, à nous accueillir tel que nous sommes, complètement et profondément. Et ce n’est pas une mince affaire. Le paradoxe est celui-ci: pour réagir différemment, nous devons déjà reconnaître et faire face à nos faiblesses, à nos fragilités, à ce qui nous a impacté dans notre histoire. Et pas seulement la nôtre, nous devons élargir à toutes nos lignées, ancêtres, masculins et féminins. C’est là un beau et courageux travail. Travail n’étant pas le bon mot mais je n’en trouve pas vraiment d’autre, à la rigueur entraînement. Aimer soi ou accueillir tout ce qui nous a texturé demande de faire face au négatif, plutôt que de tout de suite s’abreuver de couches superficielles de croyances positives qui risquent en outre d’aggraver les problèmes en avivant des conflits internes. En effet si vous vous mettez à affirmer qu’à partir d’aujourd’hui vous vous aimez, une partie de vous risque fort de ne pas aimer, de ne pas y croire, ça commence mal! Une identité douloureuse est toujours gardienne du coeur émotionnel. Si vous brûlez les étapes, des parts de vous-même vont fortement réagir. Il faudra d’abord appendre à les aimer elles aussi, à les mettre à jour, à leur dire qu’à présent elles peuvent aller se reposer, que nous les remercions de nous avoir protégé. Sur cette base l’ouverture chaleureuse à vous même deviendra plus vraie et stable. Aller à la rencontre de ces parts de nous-même est une aventure d’exploration où nous commençons à nous intéresser à bien plus qu’à nous. Nous allons découvrir de quoi nous sommes fait et c’est cela le véritable changement. Il ne sera pas toujours nécessaire de comprendre ou d’analyser car c’est parfois entretenir les difficultés. N’ayons pas peur d’appréhender ce qui nous déplaît, et demandons nous à quoi a servi toute cette négativité, si nous l’appelons ainsi ou toutes ces émotions intenses refoulées, qui sortent parfois de leur boîte à l’improviste. Observons nos attitudes de fuite, de fusion ou d’évitement. Et décortiquons pour remonter la chaîne et la démonter. Ce qui a été construit peut se déconstruire. Aujourd’hui je vous invite à regarder ce que vous voulez changer, commencez par une chose et soyez précis. Laissez venir en les détaillant les aspects qui pourraient s’opposer à ce changement. Puis regardez-les en vous demandant de quoi ces aspects vous protègent et remerciez-les. Vous sentez-vous un peu apaisé? Il faudra peut-être recommencer mais c’est un début de dialogue et de meilleure relation avec vous-même. Bon entraînement!

Mercredi 16 mai

La dépendance est souvent décriée. Certes, elle peut être une attitude addictive et dangereuse. Nous prônons l’indépendance à tout prix, comme si le summum de la réalisation humaine et spirituelle était de ne dépendre de personne. Il y a parfois un air d’autarcie émotionnelle qui flotte dans l’air, de restriction obligatoire, de dénuement valorisé, de super ego avide de sevrage. Basculer d’un extrême à l’autre est véritablement la caractéristique de notre esprit. Nous sommes inter-dépendants c’est-à-dire dépendants aussi des autres. Nous avons des besoins que seuls les autres peuvent satisfaire. Si nous souhaitons le bonheur pour tous, nous ne pouvons donc l’être sans l’autre. L’inter-dépendance met à jour nos besoins communs et réciproques : besoin d’être écouté, aimé, apprécié, encouragé, soutenu, protégé, et que sais-je encore. Il n’y a rien de répréhensible à reconnaître cela. Juste nous devons le valider pour tous. Pour comprendre la souffrance d’autrui la base est toujours la même : le respect et la compréhension que les besoins de chacun sont nos besoins à nous aussi. Ce n’est en fait vraiment pas compliqué. Avez-vous envie d’être serré tendrement et qu’on murmure à l’oreille du bouddha que vous êtes, et qu’on vous chouchoute? Eh bien l’autre aussi. On sait que sans les autres, particulièrement lorsque nous sommes isolés par le fait de l’âge ou d’autres situations, nous avons encore plus besoin de l’expression concrète de cette bienveillance inconditionnelle. Sans quoi nous déclinons plus vite, nous nous déssechons sur place, nous mourons à petit feu. Mais y-a-t-il un âge où nous commençons à devenir vieux? Cela commence assez vite en réalité. Il y a devenir vieux et se sentir vieux. Et la différence qui engendre souffrance ou non, souffrance de l’exil du monde des appartenants pleinement, se fait dans le regard des autres qui y est pour beaucoup A une époque où nous voulons tout économiser par raison de superflu du superflu matériel, s’il y a bien une chose à ne pas économiser, c’est bien la tendresse, l’amour, la douceur, la richesse des liens, des échanges, la vitalité de notre coeur, ce qui fait de nous de vrais êtres humains. Cela doit être dépensé sans compter. Nous devons reconnaître, sans honte et sans fausse pudeur, notre dépendance à ce dont nous avons besoin dans la vie pour qu’elle soit épanouie. Cette reconnaissance est l’humilité qui éradique les jugements et fait flamber le bois sec de l’indifférence. Aujourd’hui je vous invite à lister vos besoins, à les exprimer clairement, ceux qui sont satisfaits, ceux qui ne le sont pas. Y-a-t-il des besoins que vous ne vous autorisez pas à vivre parce que vous pensez qu’ils vous rendent dépendants des autres? Y-a-t-il des besoins qui pourraient être satisfaits si vous preniez le risque de les exprimer? Essayez de distinguer des nuances dans la notion de dépendance, selon les contextes. Dépendance ou désir de bonheur réciproque? Et voyez ce que cela change dans votre façon de faire avec les autres, avec tous les autres. Demandez-vous, pour comprendre sans juger : si j’étais dans la même situation, quels seraient mes besoins? Que la journée vous soit douce, féconde et paisible!

Jeudi 17 mai

Juger ou ne pas juger? Vaste sujet! La question du jugement ou plutôt du non-jugement est souvent difficile à appréhender car contradictoire dans l’expérience. En effet, nous utilisons tous notre jugement et il est difficile voire impossible de ne pas juger. Au risque de beaux refoulements ou de nier une de nos capacités indispensables dans l’existence. Il est honnête de le reconnaître. Et ici volontairement je n’entrerai pas dans la subtilité de dire “discerner” plutôt que “juger” car c’est parfois déplacer les problèmes ou les masquer. Donc revenons à nos candides : que signifie le non-jugement?Je vais partir d’uns discussion que j’ai eu dernièrement avec mes filles, dont l’une pensait qu’il était effectivement impossible de ne pas juger et qu’il fallait même s’y exercer et l’autre qui défendait d’appliquer la communication non violente en pensant qu’il était possible de ne pas exprimer de jugement. Discussion animée et instructive car au final elles avaient raison toutes les deux. Bien évidemment nous émettons tous des jugements mais nous en sommes pas obligés de les croire systématiquement – pas obligés de croire tout ce que l’on pense – je pense ça mais est-ce que c’est vrai? – ou de réagir emportés par eux. Nous pouvons avoir le réflexe de faire une pause pour examiner ce qui est en jeu, les émotions derrière tout cela car le coeur des problèmes ce sont toujours les émotions. En même temps nous ne sommes pas stupides et exerçons notre discernement aux couleurs des situations. Dans un second temps nous pouvons ré-examiner mais dans un premier temps les choses viennent comme elles viennent. Et croyez-moi pour avoir vécu dans des lieux spirituels des jugements il y en a. Il ne s’agit donc pas de devenir naïf ou décérébré mais de toujours partir de la réalité de l’expérience, de là où nous sommes. Là où nous sommes c’est le jugement alors comment comprendre ces instructions spirituelles d’être dans le non-jugement et que peut-on faire pour aller en ce sens car le but est malgré tout de mieux vivre donc cela vaut le coup d’examiner la chose. J’avais déjà souligné dans un autre texte que le jugement pouvait aussi se comprendre comme le fait simplement d’être dans la dualité et dans une forme d’erreur de perception à la base. Cela veut dire qu’on est déjà dans le jugement sans le savoir par le fait de cette perception.Mais laissons cela de côté. Revenons simplement à l’expérience de toute personne. Oui Léa tu as raison on juge toujours, même ceux qui nous disent de ne pas juger nous juge de juger. Oui Hanaé tu as raison, il est bien de ne pas laisser ces jugements guider nos actions et d’essayer de communiquer autrement car un jugement est toujours violent. Merci à elles deux de m’avoir encore une fois aidée à réfléchir et à préciser encore et encore le sens de ce que nous vivons. Aujourd’hui je vous invite à ne pas vous culpabiliser de juger, y compris vous-même, mais sitôt un jugement formulé d’en prendre note car il peut être fort pertinent,aussi remerciez votre acuité mais il peut aussi contenir un violent poison. Alors qu’en ferez-vous? Vous essaierez de voir ce qu’il y a de bon dans cette carcasse désossée, c’est toujours un bon geste d’examiner plus loin, les besoins, les émotions, les croyances, etc. Vous en tirerez la substantifique moëlle et de ce fait vous aurez affiné votre connaissance et vous vous serez soulagé du poids des jugements. Le poison deviendra vertu. Aujourd’hui allégez-vous en toute conscience.

Vendredi 18 mai

Ce matin, impression et mise en forme du dossier théâtre d’Hanaé pour le bac, avec quelques retards à l’allumage informatique. A rendre avant midi. Midi, le quotidien d’un repas et la résonance d’un départ. C’est la dernière année qu’Hanaé et moi partageons un quotidien. C’est une étape dans la vie de chacune. Ce sont ces moments où les coeurs de mère sont touchés et vacillent, vous voyez ce que je veux dire? Bonheur de voir l’autre aller vers sa vie, grandir et tristesse du départ, fin du rôle de parent tel qu’il avait été vécu jusqu’ici, dans la proximité et la vie quotidienne. Il m’est arrivé d’accompagner des femmes qui, au moment du départ de leurs enfants de la maison, tombaient dans la dépression. Et c’est normal, il y a un deuil à faire. Et parfois vous en faites plusieurs en même temps pour peu que vous vous retrouviez totalement seule, au moment où vous auriez besoin vous aussi de réconfort. Et c’est légion. Difficiles ces vies de femmes, même si elles se savent pleines de ressources, elles ont elles aussi besoin qu’on leur tende la main et n’exagérez pas en vantant leur force à toute épreuve et leur compassion car elles pourraient aussi vous mettre un coup de pied aux fesses. C’est peut-être le bon moment maintenant pour vous parler de l’attachement, qu’en pensez-vous? Nous ne pouvons faire la guerre à l’attachement, car c’est la capacité innée et biologique à développer une relation forte et intime avec quelqu’un, et cela pour nous tous, sans exception. Et ce lien commence très tôt, dès la naissance. Le bébé s’attache à la personne qui s’occupe le plus souvent de lui, traditionnellement c’est la mère, mais cela pourrait être aussi le père. Le réconfort affectif est une part importante de cet attachement, pas seulement la nourriture. De cet attachement de départ se développera ensuite une manière d’être en relation qui influencera toute notre vie. Particulièrement dans notre relation de couple. Nous développerons un certain style d’attachement : fusionnel et anxieux (je ne peux pas passer un seul instant de ma vie sans toi), évitant ( je t’aime quand tu es à distance sinon j’étouffe), ou combinant les deux (tu pars je te suis tu es là je te fuis). Le fusionnel doit communiquer constamment; l’évitant peu ou pas, et le troisième ça dépend du temps, du temps émotionnel intérieur. On peut apprendre à se connaître et reconnaître ces styles d’attachement car c’est sur cette base que nous pourrons mieux comprendre les bases saines du non-attachement. Il est important d’identifier son style d’attachement en retraçant par exemple notre histoire de vie avec nos parents, depuis l’enfance et l’adolescence. Car ce qui définit ce style est qu’il nous a aider à survivre. Si dans la relation à nos parents, ce sont les parents qui apportent à l’enfant le réconfort et la protection, dans une relation de couple, chacun est le miroir d’attachement de l’autre. Personne ne nous apprend à nous intéresser à cela. C’est pourtant ce à quoi nous allons être confrontés. Mieux connaître son style d’attachement et travailler avec celui-ci de sorte à pouvoir nous équilibrer nous-même.Tout cela est un vaste sujet, je ne fais que l’effleurer ici. Rendez-vous dans un atelier pour aller plus loin. Je vous invite aujourd’hui à regarder votre style d’attachement en lien avec le modèle de vos parents, votre enfance et votre adolescence, de sorte à mieux vous comprendre et à mieux comprendre le style de vos relations. Que le chemin du non-attachement ne soit pas celui du refoulement mais de la reconnaissance de ce qui est. Bonne et joyeuse pratique!

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