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Conseils au quotidien – semaine du 29 janvier au 2 février

Dernière mise à jour : 10 oct. 2022

Pour celles et ceux qui n’ont pas d’accès facebook ou pour retrouver tous les petits conseils du jour, voici ceux qui ont été publiés au quotidien sur ma page facebook durant la semaine du 29 janvier au 2 février 2018. Retrouvez plus de conseils au quotidien.

Lundi 29 janvier

Nous avons déjà évoqué la relation à la mère mais qu’en est-il du père? Dans nos modes de vie actuels il est souvent le grand absent. Je me rappelle le titre du livre de Guy Corneau appelé “père manquant, fils manqué”. Quoiqu’il en soit n’attendons pas le retour du père idéal mais voyons si nous ne pouvons être un père pour nous. A quoi répond l’énergie du père? au besoin très viscéral de sécurité physique – à la protection de notre intégrité physique – “je me sens en sécurité” – c’est aussi celui qui permet de poser des limites vis à vis des autres. Si la mère met l’enfant au monde, le père met l’enfant dans le monde, il l’aide à trouver des signes de reconnaissance auprès d’autres personnes ailleurs qu’à la maison. Lorsque la relation est satisfaisante, Il donne la confiance et la force de se confronter aux défis du monde. Les grands archétypes du père sont Jupiter ou Zeus, le dieu de l’Olympe qui règne avec autorité sur tout son petit monde. C’est le roi intègre qui rend la justice avec équité ou le sage qui enseigne, qui initie. C’est aussi Mars, dieu de la guerre, qui agit et se bat. Cela peut être si c’est mal maîtrisé, la violence physique, les abus, la destruction. Parfois dans les contes le roi se montre indigne de ce titre car il ne tient pas ses promesses et essaie toujours de duper les autres à son avantage, grâce à sa position. Saturne est un autre archétype au niveau mythologique et astrologique. C’est ce qui nous demande de nous réconcilier avec le temps, de prendre conscience qu’il faut du temps pour réaliser les choses mais que “tu pourras toujours compter sur moi” serait sa devise. Le masculin est ce qui agit, pose des actes, structure intérieurement plutôt que de se laisser structurer de l’extérieur. C’est la conscience que pour être libre il est nécessaire d’être discipliné. La liberté n’est pas dans l’esclavage de ses désirs mais dans leur maîtrise nous rappelle l’enseignement. Si aujourd’hui nous voulons être un père pour nous, que nous soyons homme ou femme, nous devons savoir nous protéger matériellement et physiquement. Nous donner à nous-même des signes de reconnaissance si nous n’en obtenons pas des autres. Bien sûr agir en adoptant une discipline qui nous rendra libre. De nombreuses personnes échouent à réaliser leur projet parce qu’elles n’ont pas un rapport heureux, joyeux à l’effort. Si vous aimez ce que vous faites, il n’est pas difficile d’être persévérant. Compter sur le temps, en faire un ami, car c’est à long terme que les choses se réalisent. Aujourd’hui demandez-vous si cette énergie du masculin est présente dans votre vie ou si elle est déficiente pour toutes sortes de raison. Une fois l’état des lieux faits, voyez quelles décisions vous pourriez prendre pour retrouver la gouvernance de votre royaume, votre propre souveraineté? Voyez les points de fragilité et les structures à renforcer. Apprenons à faire mieux que ce que nous avons pu faire jusqu’ici, c’est possible. Bonne pratique à l’éveil du quotidien comme voie.

Mardi 30 janvier

Parfois nous avons l’impression dans notre vie que nous avons perdu du temps et que nous avons fait des erreurs qui auraient pu être évitées. J’ai fréquemment entendu des personnes dire : Ah si j’avais connu la méditation avant! Ah si j’avais su tout ce que je sais aujourd’hui j’aurais fait d’autres choix! l est fréquent de se reprocher à soi-même voire à d’autres, lorsque nous sommes sous le coup de la colère et de la frustration les non-choix que nous avons faits. Or si nous avons vécu ce que nous avons vécu c’est que c’était la seule voie possible à ce moment-là. En fonction de ce que nous étions, des mémoires en présence, de ce que nous savions ou pas, nous avons fait ce qui était le mieux pour nous. C’est pourquoi, il n’y a ni perte de temps ni erreur, ni reproche. On ne peut expérimenter que ce qui est en nos mémoires au moment où nous l’expérimentons. Avec le temps qui passe viennent la déception et la désillusion, c’est quelque chose d’inévitable car nos choix se restreignent. Nous avons peur d’être passé à côté de notre vie, nous nous persuadons que quelqu’un nous l’a volée, que si nous n’avions pas fait ces choix blabla et là nous en voulons à la terre entière et surtout aux autres. Sauf à choisir d’en apprendre quelque chose, nous avons tendance à nous dénigrer pour notre manque d’à propos. Tout ce qui arrive est toujours la meilleure chose qui puisse arriver. Pas facile à entendre. De plus, ce passé est à honorer comme ayant fait la personne que nous sommes aujourd’hui. Renier ce que nous avons vécu est renier soi-même, en pensant que nous avons été leurré par d’autres et que nous aurions pu éviter telle ou telle situation, telle ou telle rencontre, tel ou tel événement ou épreuve. Finalement nous aurions pu nous passer de vivre. Cela n’empêche pas d’être conscient qu’il y a à nettoyer des mémoires en nous, à faire un travail sur soi dès maintenant pour un futur plus en adéquation avec qui nous sommes. Les reproches, l’idée que nous avons fait des erreurs qui auraient pu être évitées nous tirent vers le bas et nous prend notre énergie. L’acceptation active nous la redonne. Aujourd’hui je vous propose de lister toutes ces situations où vous pensez que vous avez perdu du temps, ou que vous vous êtes fourvoyé. Vous traînez derrière vous des reproches et des rejets de ce qui a été et de tous les éléments liés à cette situation qui est peut-être encore douloureuse. I ll ne s’agit pas de changer ses émotions en se racontant des histoires que tout est merveilleux, même le pire des malheurs. Non bien sûr! c’est normal là aussi de ressentir des émotions mais de changer de regard avant tout sur la vie, sur ce qui arrive, de se demander comment se comporter envers tout cela que nous ne voulons pas. Et de se dire “c’est le mieux qui pouvait m’arriver parce que précisément cela arrive” afin de faire la paix avec votre passé, votre présent et votre futur. Faire la paix avec soi. Et examiner. Qu’est-ce que cela me montre? qu’est-ce que j’ai à comprendre, à changer, à saisir comme opportunité dans ma vie ici et maintenant? Lâcher l’idée que l’on aurait pu faire mieux et voir que nous ne pouvions faire autrement, à ce moment-là. Laisser des prises de conscience se faire à travers notre sagesse profonde. De quoi, justement, prenez-vous conscience? Comment vous sentez-vous une fois le passé revisité? et peut-être cela peut-il s’appliquer à une situation présente d’ailleurs? Vos émotions se sont-elles modifiées? Rien ne vous empêche d’oeuvrer à améliorer sans plus attendre maintenant vos pensées, vos paroles, vos comportements afin d’avoir des attitudes de plus en plus appropriées, de plus en plus justes, de plus en plus en adéquation avec qui vous êtes aujourd’hui mais vous n’auriez pu être qui vous êtes sans précisément tout ce que vous avez vécu. Et le nettoyage ne fait que commencer, alors ne perdons pas de temps, qui sait combien il nous en reste? Aujourd’hui, bonne pratique du changement de regard, du regard profond qui apaise et nous réconcilie avec nos choix.

Mercredi 31 janvier

Personne ne nous a appris à exprimer nos émotions. C’est même plutôt le contraire. Depuis que nous sommes petit, on nous a envoyé le message qu’il était mieux, plus convenable de les garder pour soi. Ce qui a contribué pour une large part à nous couper de notre ressenti. Et surtout nous a habitué à montrer parfois le contraire de ce que l’on ressent, à porter des masques, à s’éloigner de qui on est. Lorsque l’on commence à méditer et que l’on précise que l’on va travailler toute la voie avec ce que l’on appelle les émotions, certaines personnes ont du mal à réaliser ce dont on parle véritablement. Car il y a toute une gamme, une variété, une subtilité dans le paysage émotionnel qu’il leur est difficile de reconnaître. D’où le succès actuellement des programmes ou protocoles de pleine conscience qui reconnectent le sujet à ce qu’il ressent. Car ne pas pouvoir exprimer ses émotions peut effectivement conduire à la dépression, au burn-out ou à la somatisation. Il est des moments où nous reconnaissons bien nos émotions c’est lorsqu’elles sont déjà très fortes en intensité et que les frustrations sont aux commandes. L’alerte lumineuse est déjà passée au rouge, le corps, le coeur et l’esprit se sont emballés dans une forte réactivité. Ce qui ne fait que renforcer le processus désagréable et toxique de l’émotion car elle agit comme une cocotte-minute sous totale pression. Il n’est pas rare de se sentir en ébullition, prêt à exploser. Surtout ne pas s’en vouloir mais regarder pour en apprendre quelque chose. Les émotions nous avertissent de ce qui se passe pour nous. Il est important de ne pas les ignorer. Car plus nous allons les ignorer et plus nous allons nous couper de nous-mêmes et risquons de le payer très cher au niveau de notre santé physique, psychique et même spirituelle. La question est : comment exprimer ses émotions? Avant le comment il y a le fait de se dire que quoiqu’il arrive il est mieux d’exprimer ce que l’on ressent plutôt que de le refouler. Notre maladresse est de vouloir exprimer nos émotions pour que l’autre nous entende ou nous comprenne ou réalise ce qui se passe pour nous. On a tendance à le faire dans un but précis qui d’ailleurs la plupart du temps échoue car nous nous y prenons mal certes mais surtout nous ne savons pas où est l’autre ni comment il décode nos messages. De ce fait il y a une surenchère émotionnelle car moins on a la sensation d ‘être compris ou entendu et plus on monte en température. Le point essentiel ici est d’apprendre à exprimer ses émotions juste pour ne pas les garder à l’intérieur et éviter le ravage qu’elles peuvent causer lorsqu’on les laisse s’installer. C’est la base de la communication avec soi : voilà ce que je ressens, l’émotion qui est là – l’exprimer sincèrement sans chercher à être à tout prix entendu. Déjà si nous savons que nous avons cette possibilité nous serons plus détendu dans le droit que nous nous donnons à simplement nous exprimer. S’exprimer est une chose – être entendu en est une autre. Bien sûr nous pouvons toujours améliorer notre communication en s’intéressant à comment mieux interagir avec l’autre, par la communication non violente par exemple. Mais sans suivre de protocole particulier ici je vous propose juste de voir quand une émotion s’élève en vous ou dans une situation de ne pas la garder, la réprimer mais de l’exprimer au plus tôt si les conditions le permettent. Parfois nous ne pouvons pas sur le moment nous exprimer pour toutes sortes de raison. Alors dites-vous que vous y reviendrez dès que possible. Si vous craignez de ne pouvoir le faire, alors apprenez à exprimer votre émotion lorsque vous êtes seul(e) face à un mur par exemple vous pouvez laisser aller votre colère, ou face à un miroir vous vous expliquez avec vous-même puis êtes à l’écoute de ce qui se passe juste après. Il s’agit de le faire pour exprimer l’émotion non pour se laisser totalement prendre par elle. Faites le avec l’intention de vous respecter, d’être plus vrai et plus paisible. Vous pouvez aussi utiliser l’énergie de votre émotion pour faire quelque chose d’utile ou de créatif, comme écrire, peindre ou ranger une armoire. L’émotion n’est pas notre ennemie, elle est juste une manifestation, elle n’a pas de réelle consistance. Néanmoins nous devons apprendre à entrer en contact avec elle et surtout à dépasser les rôles qui les maintiennent toxiques. Aujourd’hui exprimez-vous avec l’idée de vous respecter non d’être à tout prix entendu ou compris. Et voyez ce que cela change dans la relation à vous-même. Bonne pratique du respect de soi.

Jeudi 1er février

Chaque matin est une nouvelle naissance, un nouveau jour qui commence, l’opportunité de nouveaux et de meilleurs possibles. Chaque matin est une première mise au monde, une première fois. C’est dans cette fraîcheur, dans la fraîcheur de ce regard que commence la pratique. Une journée nous est encore offerte où nous pouvons placer notre esprit sur ce que nous voulons voir fleurir en nous et tout autour de nous. Dès le matin nous pouvons nous accompagner de mots qui nous touchent, nous éveillent à nos souhaits du coeur. Cela peut-être : gratitude – merci – joie – appréciation – renouveau – lumière. Et d’autres qui vous sont propres et vont font du bien. Autant de grains d’aimance et de reliance que vous arrosez encore et encore. Les mots dans lesquels nous pensons nous façonnent, créent en nous un terrain de plus en plus propice au changement d’état intérieur ou au contraire à la stagnation et influencent nos relations. Dès le matin, la conscience se lève avec le jour, s’ouvre et sort de la nuit pour commencer une nouvelle croissance qui sera le déroulement de la journée. Vous prenez soin de votre corps, vous prenez soin de votre esprit, vous prenez soin de votre vie. En vous ajustant tout de suite sur l’énergie de certains mots qui correspondent à votre coeur, vous vous sentirez vrai et reposé. Plutôt que de laisser l’esprit errer sur ce qui ne va pas, ce qu’il ne manquera pas de faire, vous le ramènerez dans la prairie de la confiance et de l’estime, ici et maintenant. Demandez-vous : qu’est-ce qui est bon pour moi aujourd’hui? Qui d’autre le saurait que vous? Ne remettez pas votre vérité dans les mains des autres cherchez-la en vous-même. Qu’est-ce que j’ai envie d’incarner? Souvent c’est ce que nous voulons des autres. Nous voulons la reconnaissance, la détente ou la joie alors incarnons nous aussi cela. Tout commence avec nous, pas la peine d’attendre quoi que ce soit pour s’y mettre. Le miracle c’est de le faire, de réaliser que la vie n’est pas un quai de gare où attendre et quand le train arrive, le comble! on ne monte pas dedans parce qu’on ne se sent pas prêt. Mais quand le sera-t-on? Chaque jour c’est la même histoire, à moins d’en écrire une autre. A nous de choisir. Bien sûr cela ne va pas effacer les problèmes, les expériences douloureuses, les situations précaires mais cela ne va pas les aggraver non plus et peut-être même est-ce la meilleure posture face à l’impermanence. Rappelez-vous rien n’est figé, rien ne dure, rien n’est monolithique. Tout est fonction de causes et conditions. La bonne nouvelle est que nous pouvons changer ces causes et conditions d’abord intérieurement. Si je souhaite le bonheur alors je cultive le bonheur en moi en observant mes pensées, mes croyances, mes habitudes de vie. Aujourd’hui demandez-vous : quelle saveur je veux donner à ma journée? Comment est-ce que je m’y prends pour la contacter en moi? Et dans la journée ayez des rappels : où suis-je? Ce que je suis en train de penser, de dire ou de faire est-il en accord avec mon souhait initial? Vivre toute une vie en une seule journée. Bonne pratique des mots qui font du bien et sont votre vérité ici et maintenant.

Vendredi 2 février

Exercer chaque jour sa créativité, son imagination, sa curiosité font rayonner et rendent hommage aux qualités de l’esprit qui veulent à travers nous trouver leur expression. Rester actif et curieux s’entraîne. C’est un peu comme la princesse des contes qui se protège sous sa peau de souillon et qui va heureusement de temps en temps danser au bal, en mettant ses plus beaux atours, car le risque est de s’identifier totalement à la souillon et de rester dormir sous le poêle pendant que la vie passe. Plutôt que de recevoir passivement les mauvaises nouvelles ou de se plaindre de tout jusqu’à être soi-même une mauvaise nouvelle ambulante pour toutes les personnes qui nous côtoient, sortons du rôle de victime et agissons. Comment rendre les autres heureux si vous êtes vous même constamment déprimé ou stressé? Comment donner confiance aux autres si vous êtes-vous même dans un confinement douillet et ne faites rien? Comment souhaiter un monde meilleur si nous ne sommes que des “contre” et des “anti” à tout bout de champ? Nos aspirations sont louables mais le chemin pour les réaliser est souvent contradictoire. Essayons de voir nos incohérences et d’y remédier. La bonne nouvelle c’est que nous sommes libre de changer tout de suite. En général il ne manque pas grand-chose pour sauter le pas. Juste un crayon et du papier. Par exemple vous pouvez décider d’être créatif dans un domaine qui vous passionne ou que vous aimez. Vous pouvez décider de vous acheter un cahier où vous pourrez chaque jour noter vos idées – dix idées par jour – de ce que vous aimeriez améliorer dans un domaine de votre vie ou plusieurs domaines car rien n’empêche de souhaiter être créatif partout à la fois. En commençant à faire vivre une énergie ici elle se répercute aussi ailleurs. En vertu de l’interdépendance, des liens et relations, des trames qui co-émergent, les résonances peuvent être multiples et finir par donner une création vivante et harmonieuse. Ecrivez chaque jour dix idées – associez à celles-ci des symboles – des couleurs. Vous n’avez pas besoin d’être un artiste chevronné.Vous décidez simplement de jouer avec vous-même, de faire vivre votre esprit, de stimuler vos neurones qui en seront tout content. Vous pouvez aussi essayer d’écrire avec votre main non dominante. C’est amusant à faire. Vous écrirez sûrement quelque chose de court et de percutant. Qui sait? Aujourd’hui je vous propose de vous amuser, d’inviter les muses à votre journée. Etre créatif c’est se savoir libre, expérimenter par soi-même, se forger ses propres idées sans s’enfermer dedans. Jetez vos vieilles idées si elles ne vous servent plus, ne vous conviennent plus, ne macérez pas dans les vieilles chaussettes de vos habitudes soporifiques. Trouvez-en d’autres, des idées, des habitudes, testez puis changez, expérimentez. Que ce soit en commençant par laisser sautiller vos idées sur le papier, sans les juger ni les condamner. Laissez venir, laissez-vous surprendre. Que ce soit de vous remettre à un art ou une activité qui vous fait plaisir, vous donne de la joie. N’attendez plus! C’est en commençant que l’on commence. Et tenez dans le temps. Engagez-vous avec vous-même sur un mois par exemple avant de voir où cela vous aura amené. Aujourd’hui place à la créativité!

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