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Invitations au quotidien – semaine du 18 au 24 juin

Dernière mise à jour : 9 oct. 2022

Pour celles et ceux qui n’ont pas d’accès facebook ou pour retrouver tous les petits conseils du jour, voici ceux qui ont été publiés au quotidien sur ma page facebook durant la semaine du 18 au 24 juin 2018. Retrouvez plus de conseils au quotidien.

Lundi 18 juin

La richesse du coeur – Il est bon de se donner à soi-même autant que l’on donne aux autres. C’est une question d’équilibre et en même temps de richesse. Nous sommes riches de nos dons, de ce que nous donnons. Comment éprouver sa richesse autrement? Mais si nous donnons par culpabilité, pour nous faire pardonner, par faiblesse de ne pas être aimé ou de ne pas se sentir aimable, par mauvaise ou bonne conscience alors nous ressentirons encore plus notre pauvreté. Etre pauvre est aussi un don lorsqu’il s’agit d’être pauvre d’arrogance, en esprit comme l’on dit parfois, accepter sa poussière le temps que la vie dure, juste un été, alors là oui. Le coeur sait cela, que la vraie richesse est de ne pas compter la 99ème pièce qui manque pour la plénitude du 100. Etre présent comme jamais à ce qui est, en offrant tout de sa présence sans calcul ni attente de retour, voilà un vrai geste du coeur qui ne peut qu’amplifier l’intention d’où il vient. Ce matin, laissez-vous respirer par le mouvement naturel qui traverse votre corps. Portez attention au centre de votre poitrine, respirez avec votre coeur. Sentez sa douce chaleur, sa capacité à rayonner, à irradier, à distribuer de l’amour de façon inconditionnelle. Puis imaginez qu’un faisceau d’amour part de vous vers un être particulier, une personne ou un animal ou n’importe quoi d’autre qui génère en vous de la puissance et de la brillance à laisser l’amour aller vers. réjouissez-vous. Puis tournez ce faisceau d’amour vers votre coeur même et nourrissez-le, sentez sa danse libre et vibrante à recevoir ce qu’il donne, avec la même puissance. Car le mouvement d’amour est toujours un mouvement qui nous revient. Ce n’est pas un mouvement à sens unique. Le coeur se réjouit dans sa roue libre de joie et d’un souffle offre la paix véritable. Aujourd’hui laissez votre bon coeur exprimer sa nature, dans son double mouvement, comme une danse qui tourne de joie sur elle-même, et éclabousse l’espace de ses chauds rayons.

Mardi 19 juin

Retrouver ses esprits – L’esprit des plantes, le battement de coeur des arbres, l’intelligence animale reviennent sur le devant de la scène, bien qu’ils n’aient jamais quitté la scène du vivant. Tous les questionnements actuels autour de la conscience, de l’invisible, de champs de force et d’énergie subtils intéressent sérieusement des gens sérieux, mais ils sont vieux comme le monde. Juste nous avons oublié d’y mettre le focus et parfois certains oublis coûtent cher. Notre époque nous fait découvrir ou re-découvrir que tout est relié. En tout cas c’est ce que nous avons à apprendre individuellement et collectivement. Et le voir, le savoir, ne règle pas tout je vous l’accorde! Le système humain n’est pas séparé des autres systèmes, végétal, animal, et d’autres encore, pour peu que nous acceptions de n’être ni dans le rejet ni dans la fascination de ce dont nous n’avons pas de preuves, autre peut-être que notre propre expérience. Parler de ce que l’on ne voit pas avec réactivité – je ne crois que ce que je vois – ou fascination – on peut tout mettre dans l’invisible et les délires les plus fous s’y ébattent – n’est pas la solution. Il y a de réelles expériences que nous pouvons peut-être apprendre à écouter, en écoutant la sagesse de nos prédécesseurs et nous mettre dans leurs pas pour inventer de nouvelles routes. Il y a, depuis la nuit des temps, de nombreuses cultures qui ont parlé d’énergie, de l’invisible, des esprits, et qui ont même décrit des systèmes, des structures énergétiques et des moyens d’explorer ces continents de l’être qui ne sont pas l’évidence. Chacune en a parlé enracinée à sa terre. Certes souvent cela a été récupéré par des courants un peu fantaisistes, coupés eux-même des sources. Ou en réaction contre une vision trop matérialiste du monde, ce qui n’a pu convaincre véritablement les esprits cartésiens, occupés à construire des outils pour valider leurs croyances matérialistes. Il y a des extrêmes en tous points de vue et quand ils se veulent irréconciliables, c’est la coupure et la souffrance des deux côtés, souffrance de la pensée unilatérale. C’est là un point délicat et néanmoins peut-être le lieu d’un nouveau paradigme aujourd’hui où dépasser des clivages entre science et spiritualité. Cela demande des bonnes volontés des deux côtés. Des volontés d’écoute et d’expérimentation mais nullement des preuves. La pratique de la méditation ou toute autre approche visant à ne plus se vivre coupé, de notre vraie nature, de nos ressources nous font comprendre que nos ressources sont aussi bien à l’intérieur de nous qu’à l’extérieur de nous, dans tous les systèmes auxquels nous sommes visiblement ou invisiblement reliés. Cela est le chemin pour apaiser et réharmoniser dans la compréhension profonde de l’inter-reliance ce qui la plupart du temps nous divise et nous déchire. Pas d’idéalisme rassurez-vous! on sait que le samsara est sans fin. Néanmoins tournons nous vers ce que peuvent nous apporter ces idées de reliaison, d’inter-connexion, de reliance, d’interdépendance, qui sont la base de tous les soins, dans nos vies ici. Prenons soin de tous les systèmes auxquels nous appartenons. Et surtout aujourd’hui remettons en marche des connexions oubliées. Il est temps pour nous de retrouver tous nos esprits!

Jeudi 21 juin

Passer outre – Il y a tellement de choix qui s’offrent à nous, de possibilités, de variétés dans tous les domaines que nous pouvons en éprouver une grande fatigue. Un peu comme des enfants dont on précède constamment les désirs et qui n’ont plus de goût à rien – dépressifs avant de vivre. Il y a aussi la peur de ne pas réussir à réussir, comme la peur de la peur, là aussi tu as le choix. Mais réussir quoi exactement? Et la peur de quoi exactement? De toutes façons nous mourrons – de toutes façons nous échouerons. La mort ne reconnaîtra pas nos diplômes ni nos flatteries sociales. Elle ne sera pas arrêtée par ta dernière crème anti-rides révolutionnaire ni par ta queue qui bande – et c’est tant mieux, de ce point de vue, tous égos-égaux. Ce n’est pas toujours ce qui inquiète vous me direz, c’est plutôt la crainte de vieillir mal. Vieillir sans qu’on sache quoi faire de nous. C’est un peu la caractéristique de l’humain, naître pas fini, et mourir de même, ce qu’on appelle paradoxalement la finitude. La souffrance est la conscience que l’on a de dépendre des autres, ce que l’on appelle la maturité alors qu’enfant, bébé, on vit tout cela dans une merveilleuse inconscience, pour peu qu’on nous accorde le nécessaire même a minima du boire, du langer et du reste. Mais vieux, vous n’avez plus rien d’un gentil chaton et surtout vous n’avez pas d’avenir. On essaie bien de vous occuper mais ça ne marche plus. Et tout ça se passe à la vitesse de l’éclair, ce qui est à peu près le temps d’une vie sur terre. Alors c’est la crise permanente, surtout que l’on nous fait croire que le temps s’accélère, my god! vite vite tout le monde me dépasse. Eh vous allez où comme ça? Juste peut-être acheter le dernier smartphone. Vite donnez-moi une autre vie avant l’apocalypse que je vive enfin qui je suis car je le vaux bien. Seule la mort a ce pouvoir de nous dire qui nous sommes ou la maladie ou un puissant chagrin. Pas l’agitation des forçats du bonheur. Nous n’avons pas le temps d’exister que nous sommes déjà vieux et démodés. Un éclair vous dis-je! Nous nous épuisons dans de faux choix, parfois agaçants, à tous les niveaux, dans tous les domaines. Vous voulez juste un produit pour vous laver et vous vous retrouvez devant des rayons entiers qui vous rendent Alzheimer. C’est quoi déjà que je voulais? j’ai oublié, je dois avoir des problèmes de mémoire. J’oublie en plus ce qui me fait oublier l’essentiel, ben je suis pas sortie de l’auberge consumériste comme on dit. Surtout ne me demandez pas que faire car je n’en sais rien. Est-ce que je dois venir à telle session? Est-ce que je dois m’inscrire à ça? Peut-être demain ou l’an prochain ou jamais? Passer outre le faux confort de son ego est une grâce – celles et ceux qui l’ont vécue s’y reconnaîtront. Passer outre là commence la légèreté lumineuse de la non-mort. Pas avant. On peut déjà passer outre les codes barre sociaux et essayer de retrouver le sens de la sobre cohérence et de l’essence de la vraie joie. Aspirer à la rudesse, larguer les fanfreluches qui enrobent nos âmes de doutes, jouer dans l’ici et maintenant, toute une discipline, le naturel du sans choix. Parfois lorsque nous avons été gravement malade et avons échappé de justesse à la faucheuse, pour cette fois, nous savons que ce que nous vivons depuis ne peut être qu’une renaissance à la journée. Cela intensifie l’instant présent – rend l’âme tonique. Passer outre la peur de vivre et de mourir – passer outre les inquiétudes et les fatigues – passer outre et revenir au cru du coeur. Donne le meilleur à ce qui en vaut la peine sans te peiner de n’être rien car tu es déjà mort-morte. Et ceux qui pensent avoir une vie meilleure que la tienne et te regardent du haut de leur échelle sociale ont eux aussi de toutes façons déjà échoué. Alors passez outre ce qui détourne l’esprit de l’esprit et riez de ce secret qui n’en n’est pas un, oui vous le valez bien, et tous, de vivre et de mourir à chaque pas du matin revenu.

Vendredi 22 juin

Grandir en conscience – Pratiquer la méditation, élargir son champ de conscience, mieux exercer sa clarté ont des implications dans notre vie. Ce que nous cherchons est ce qui nous cherche. Nous sommes des êtres de conscience à tous points de vue et la conscience est miroir. Cela signifie qu’ouvrir son regard ce n’est pas simplement voir tous les objets d’une pièce c’est aussi voir comme le passé influence le présent, à notre insu, à l’instant. C’est en ce sens que la thérapie est un aspect co-émergent de l’ouverture de l’esprit. Comment ne pas voir? Comment ignorer que nous sommes des êtres sensibles qui avons une histoire intriquée à d’autres histoires, qui commence dans l’enfance mais remonte aussi bien avant? Thérapie non au sens où nous serions des cas spéciaux avec des problèmes que les autres n’ont pas mais au sens où le bouddha l’a énoncé : voir les racines de l’ignorance, de l’illusion, de la souffrance pour s’en émanciper. Lorsqu’on s’intéresse aux racines de nos arbres familiaux et à toutes leurs branches, cela devient une enquête pour mieux nous comprendre et par conséquent mieux comprendre les autres. En effet, nous allons apprendre des choses sur les contextes historiques, sur les hontes, les façons de faire d’un milieu, la vie d’une époque, les émotions tues qui tuent et sont encore vivaces et s’engramment dans les corps en mémoires prêtes à resurgir. Particulièrement dans les relations, nous cherchons à réparer inconsciemment, à rééquilibrer des souffrances émotionnelles qui n’ont pas été les nôtres mais que nous portons néanmoins comme les nôtres. Ce qui n’a pas été achevé, dit, réparé continue à vivre dans la violence du silence et à se transmettre. Grandir en conscience ce n’est pas s’embourber dans son passé, bien au contraire. C’est pouvoir mettre des mots, voir dans le miroir tendu de notre vie ce que nous avons à comprendre et à résilier. Ce travail de compréhension, individuel et collectif, met à jour en nous une réelle compassion et bienveillance. C’est comme cela que l’on peut se mettre à la place des autres, en sentant de l’intérieur ce qu’ils ont vécu, en prenant le temps de le faire. Car ce n’est pas tant les faits que les effets d’une situation, d’un événement ou d ‘un comportement qui sont à entendre. Ce ne sont pas tant les faits que les effets émotionnels. Et nous sommes, dès l’enfance, des caisses de résonance, voire des amplificateurs de toutes ces histoires, en tous cas de certaines qui vont nous limiter. Et si aujourd’hui nous essayions de nous remettre à notre place d’enfant, d’adolescent, de jeune adulte? Si nous remontions à notre enfance, nous pourrions nous demander en regardant ce miroir tendu : qu’est-ce que ça fait d’être moi?Qu’est-ce que ça me fait d’avoir été ce bébé? Cet enfant? Nous pourrions même regarder des photos pour lire les émotions sur les visages, décrypter les attitudes. En quoi être né(e) là, à ce moment, de ces parents, de leurs histoires, en quoi cela influe encore sur ce que je suis aujourd’hui? Peut-être apprendrez-vous quelque chose, peut-être ferez-vous des liens, peut-être aurez-vous un nouveau regard qui vous permettra d’avancer et d’aller vers plus de pacification, de réconciliation, de reliaison. Ce n’est pas toujours facile car il y a des personnes qui ne veulent pas toucher au sacro-saint portrait idéal de leur famille. Il ne s’agit pas d’accuser mais de comprendre. Se faire accompagner dans ce travail est aussi lui donner de la profondeur, être aidé à mettre des mots, à faire des liens. Nous sommes le soleil derrière les branches de l’arbre qui parfois nous empêchent de voir notre vraie nature qui elle est toujours rayonnante. Même si beaucoup de choses nous échappent, sont cachées, si nous ouvrons un tant soit peu notre désir de vérité, alors elles viendront à la conscience car au fond c’est cela le travail de vérité et de croissance, de connaissance de soi. La clé est la conscience claire, la vérité aimante qui délivre des répétitions. Conscientiser est une plongée dans ses propres racines, dans le miroir de leurs branches, ce n’est pas ,juste rester à la surface. Ne créons pas des problèmes là où il n’y en n’a pas. Mais acceptons de voir qu’il y en a là où on ne les avait pas vus. C’est la première noble réalité, il y a la souffrance et il est noble de la conscientiser et d’en chercher les causes visibles ou cachées pour plus d’amour et de joie véritables.

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